Prend un coup.

Il était environs 23h quand la jeune femme entra dans le bar. C'était plutôt calme et vide. Mais elle s'en moquait royalement. Non en fait elle avait énormément la tête ailleur en ce moment. Elle fît tourner quelques têtes sur son chemin pour aller s'asseoir près du bar. Ce n'est pas pour parraître peau de fleur mais elle était en quelque sorte habitué. La routine quoi. Elle avait tout pour plaire et en profitait plainement. Seulement ce soir elle n'avait envie de rien. Elle souria maladroitement au barman qui vint à sa rencontre. Sans vraiment laisser le temps de lui parler elle le coupa sèchement.

- Une vodka s'il vous plaît.

Elle voulait oublié ce pourquoi elle était ici et non dans sa ville natale à L.A. Elle maudissait son père. Qu'allait-elle faire seule sur cette île. Certe c'était très class et riche mais elle ne s'est jamais débrouillé seule.
Elle reposa son regard sur son cocktail en face d'elle. Son regard était vide et sans fin.

( Hey Sissouu )

Les yeux rivés sur sa montre, Estebàn avait longtemps réfléchis à ce qu'il avait envie de faire en cette belle journée ou plutôt en cette belle soirée. Ce ne serait pas très compliqué ; une petite sortie en club. Ou encore, à son arrivée la réceptionniste lui avait indiqué qu'il y avait un bar au rez-de-chaussée de l'hôtel. Pourquoi ne pas aller y faire un petit tour avant d'aller s'étendre pour relaxer ou se taper un petit jaccuzii? Il se leva donc avec paresse du fauteuil dans lequel il s'était évaché et amena son beau cul vers la porte x) Finalement, il décida de prendre l'escalier (folles hystériques de football dans les ascenseurs qui s'étaient mises à crier en le voyant venir haha) et puis, bouger ça peut toujours faire du bien. Arrivé au bar, il entra rapidement, essayant de se faire le plus discret possible. Un verre et hop il repartirait. Seulement essayez d'entrer discrètement à quelque part lorsque vous êtes de très loin plus grand que la moyenne de la pièce. Hum. Il se contenta donc d'ignorer les regards et s'installa au bar, laissant un banc de libre entre lui et une jeune femme blonde qui semblait en pleine déprime. Le barman s'approcha tranquillement d'Estee.

« Que puis-je pour vous, Monsieur Mackenzie? »

Estee l'observa un court moment. Sympa le monsieur, mais qu'est-ce qu'ils avaient tous à connaître son nom? Ils ne suivent quand même pas le football américain sur cette île de demeurés? Le visage impassible et le ton tout à fait dénué de toute sympathie, il lui répondit.

« Un Bacardi. »

» Boire un coup